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Nissan offre au Qashqai avec une fonction conduite semi autonome

Traverser Paris en lisant votre journal, ce n’est pas encore pour tout de suite. Mais lâcher le volant sur voie rapide est dorénavant possible grâce au robot ProPILOT dont s’équipe (en option) le Nissan Qashqai.

Nissan Qashqai restylé (Genève 2017)

Outre yb nouveau design et l’amélioration de la qualité perçue à bord, le Nissan Qashqai gagne à l’occasion du Salon de Genève une fonction de conduite semi-autonome qui lui permet de se maintenir seul dans sa voie.

Image © Nissan

Le partenaire japonais de Renault ambitionne de remplacer l’Homme dans toutes les situations de la circulation automobile d’ici une grosse dizaine d’années. Avant d’en arriver à cette étape ultime de la délégation de la conduite, Nissan compte élargir progressivement la liste des talents du robot ProPILOT qui a entamé sa carrière au Japon l’an dernier au mois d’août 2016.

Moyennant un supplément de mille euros environ, le monospace Nissan Serena (vendu exclusivement au Japon) est capable de se maintenir dans sa file entre 30 et 100 km/h, y compris en virage. Il sait accélérer et freiner de manière totalement autonome, de sorte à soulager la tâche du conducteur dans les embouteillages. Une étape intermédiaire sera franchie dès 2018 avec la commercialisation au Japon comme en Europe de la version 2.0 du ProPILOT : ce système de conduite autonome gagnera la capacité de changer de voie de circulation sans aucune intervention du conducteur.

En 2020, le troisième génération du système Nissan ProPILOT (à laquelle nous avons goûté à bord d’une Nissan Leaf expérimentale) exigera encore de toujours garder les yeux grand ouverts et de se tenir prêt à tout instant à rependre la main si nécessaire. Mais le robot sera capable d’affronter les affres de la circulation en centre-ville.

Fonction nouvelle de conduite semi-autonome pour le Qashqai

Le Nissan Qashqai présenté au Salon de Genève est encore loin de savoir faire cela. Pour l’heure, il se contente d’emboîter le pas au Nissan Serena et d’adopter la toute première génération du système ProPILOT. Une appellation un brin grandiloquente pour ce qui n’est, au final, qu’un régulateur de vitesse adaptatif enrichi d’une aide au maintien en ligne plus clairvoyante que la moyenne et de la capacité nouvelle de freiner pour épargner un piéton.

Qu’importe. L’option ProPILOT fera du Quasqhai l’un des SUV compacts les plus avancés sur la route qui mène au stade de la conduite « sans les mains, sans les pieds et sans les yeux ».

Il est à voir si le système de conduite autonome ProPILOT sera facturé en Europe au même tarif que celui pratiqué au Japon : environ un millier d’euros. Nissan ne s’est pas encore prononcé, en partie parce que l’option n’arrivera que « dans le courant de l’exercice fiscal 2017« , à une date non précisée. En attendant, le Qashqai continue de proposer des systèmes dorénavant bien connus : reconnaissance des panneaux de signalisation, détection de la baisse de vigilance, système d’aide au stationnement intelligent, caméras à 360°, surveillance des angles morts et alerte de franchissement de ligne.

Un soupçon de luxe à la française dans le Qashqai Tekna+

Peut-être que le système de conduite semi-autonome ProPILOT sera fourni d’office sur la nouvelle finition haut-de-gamme Qashqai Tekna+ que Nissan présente au Salon automobile de Genève. Cette version Tekna+ espère encourager l’appétit des familles pour des SUV toujours mieux équipés : un phénomène constaté chez Peugeot, Renault et Ford, entres autres constructeurs généralistes.

Le Nissan Qashqai Tekna+ se distingue par ses sièges garnis de cuir Nappa, d’un aspect sensiblement plus soyeux que la peau épaisse livrée d’ordinaire. On peine à ne pas voir dans le motif en relief un hommage à la sellerie dite en « bracelet de montre » qui fait toute l’originalité des DS françaises.

Toutes les autres versions du Nissan Qashqai profitent d’un volant redessiné : le méplat sur sa jante, son moyeu circulaire d’aspect plus sportif, ses inserts de métal satiné et ses commandes sous les pouces sont visiblement inspirés de la toute nouvelle Nissan Micra (cliquez pour lire nos premières impressions au volant de la Nissan Micra 2017).

A l’extérieur, le Nissan Qashqai restylé, millésime 2017 se reconnaît instantanément à sa face avant remaniée. Là encore, la Micra donne le La : calandre au V élargi s’appuie sur un masque noir verni qui empiète sur le bouclier redessiné autour de nouvelles prises d’air.

Nissan promet pour tous les nouveaux Qashqai une insonorisation améliorée, grâce au recours à « de nouveaux matériaux » et à « l’intégration d’une lunette arrière plus épaisse« . Par ailleurs, de toutes nouvelles jantes alliage de 17, 18, et 19 pouces offrent une « efficacité aérodynamique améliorée » qui sert à obtenir un coefficient de traînée record de Cx 0,31. De quoi aider à compenser l’impact sur la consommation de l’alourdissement du Qashqai consécutif à l’enrichissement de son équipement.

Sous le capot, rien ne change : on retrouve les moteurs 4-cylindres essence turbo 1.2 DIG-T de 115 chevaux et 1.6 DIG-T de 163 chevaux, ainsi que les 4-cylindres Diesel 1.5 dCi de 110 ch et 1.6 dCi de 130 ch. A priori, le 4-cylindres 2.0 dCi de 173 chevaux restera l’apanage du Nissan X-Trail.

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