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Le Paris Saint-Germain s’appuie sur des superstars mondiales depuis le début de l’ère QSI. Une construction d’effectif qui peut avoir des répercussions importantes.
Si cette saison 2022-23 est perçue comme un énième échec après le nouveau crash du Paris Saint-Germain en huitième de finale de Ligue des Champions, le club de la capitale a encore pu s’appuyer sur ses superstars pour limiter la casse en championnat. Sauf retournement de situation improbable, Paris devrait s’adjuger le 11e titre de champion de France de son histoire. Mais le projet parisien reste un sujet de débat pour les observateurs.
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Derrière Kylian Mbappé, Lionel Messi ou encore Neymar, l’effectif est trop hétérogène. Un manque de concurrence qui découle aussi de certains départs. Pablo Sarabia, transféré à Wolverhampton cet hiver, a fait des confidences fortes sur l’état d’esprit qui l’habitait lorsqu’il évoluait à Paris.
Au PSG, les dés étaient pipés avec la MNM
« Je peux raconter des histoires, dire que j’ai partagé un vestiaire avec de grands joueurs, probablement trois des meilleurs de l’histoire du football, mais on doit apprécier ce qui nous rend heureux et jouer me rend heureux, me sentir important dans une équipe et je le fais ici, a-t-il lancé dans des propos accordés à As. À Paris, je n’ai pas réussi à jouer ou à avoir mon espace. Avec les trois de devant, c’était très difficile, évidemment. Leur niveau était incroyable et encore plus avant la Coupe du Monde, où ils ont été spectaculaires. »
« Cela a été une année de nombreux changements. Je suis revenu à Paris après avoir été à Lisbonne, puis nous sommes allés à la Coupe du Monde, puis j’ai signé avec Wolverhampton, puis… j’ai eu des jumeaux ! Je suis très heureux d’être venu en Angleterre dans ce club, avec le coach, avec les coéquipiers, tout est positif pour moi. C’est très familial. J’apprécie, a continué le milieu offensif espagnol.
« J’avais clairement envie de quitter Paris. Je ne jouais pas beaucoup. Étant dans la meilleure période de ma carrière, je ne voulais pas attendre sur le banc la chance de jouer quand les trois de devant se blessaient… C’est une situation atypique, je voulais jouer. Je savais déjà ce qu’il en était. J’ai déjà vécu cette situation il y a deux ans. Je ne voulais pas de cette situation, c’est pourquoi j’ai pris la décision de partir avant aussi. Maintenant, je suis parti chez les Wolves et je suis enthousiaste », a conclu Sarabia. Des propos qui en disent long sur le sentiment d’impuissance qui peut plomber certains remplaçants dans l’effectif parisien.
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