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Un LOSC a réaction a récolté un score de
parité sur la pelouse du Borussia Dortmund, ce mardi soir, en
huitième de finale aller de Ligue des champions (1-1).
L’atmosphère si singulière des grandes soirées européennes fige
le temps et éclipse toutes les photographies du moment. C’est avec
cet état d’esprit que Lille abordait sa première manche à Dortmund,
dans ce Signal Iduna Park volcanique, devant ce mur jaune qui
ressemble à une montagne.
Giflée par le Paris Saint-Germain il y a 3 jours, l’équipe de
Bruno Genesio s’avançait dans l’inconnu, quelque part : quel est le
vrai visage de ce BvB ? Celui d’un ogre finaliste de la dernière
édition contre vents et marées ? Ou celui d’un modeste 10e de
Bundesliga ? Le premier acte a livré une réponse assez claire. Peu
inspiré, le LOSC n’a pas trouvé les ressources pour répondre au
plan de son adversaire.
Les choix forts de Genesio
La stratégie de Genesio était assez audacieuse, ne serait-ce que
dans le choix des hommes, puisqu’une fois de plus, l’entraîneur du
LOSC n’a pas hésité à proposer un onze inédit pour un grand
rendez-vous européen en incorporant le jeune Ethan Mbappé dans la
ligne offensive, avec un rôle hybride pour épauler Haraldsson et
l’inévitable Jonathan David.
En première période, les hommes de Genesio ont tenu le ballon
dans de bonnes proportions, mais ils ont peiné à bien l’utiliser,
errant dans le camp allemand sans changements de rythme. Tout le
contraire d’un BvB plus bas, peu haletant, mais un peu plus
saignant. Et si les Jaune et Noir ont eu quelques spots dans le
jeu, c’est sur coup de pied arrêté qu’ils ont trouvé l’ouverture.
Bien placé sur un second ballon à l’entrée de la surface suite à un
corner, Adeyemi a déclenché une demi-volée limpide venue se loger
dans le soupirail de Chevalier (1-0, 22e).
Lille a haussé le ton
Lille devait hausser le ton après le repos, clairement. Et la
révolte a eu lieu. Car quoique l’on pense du Borussia cette saison,
il fallait du courage, de la personnalité et une bonne dose de
ténacité pour ne pas paniquer dans ce brouhaha. Après avoir
longtemps manqué de poids et de vitesse pour vraiment peser, à
l’image de David, souvent emprunté et pataud, mais encore
décisif.
Symbole de cette mue, le Canadien a fini par régler la mire, et
sa petite remise pour Haraldsson a permis à l’Islandais d’ajuster
Kobel de près (1-1, 68e). Un but salutaire qui redistribue les
cartes pour la suite. Sous l’impulsion d’un bon coaching, avec
notamment l’entrée en jeu du remuant Fernandez-Pardo, l’attaque
lilloise a progressivement gagné en justesse et en confiance.Le
score n’a plus évolué malgré quelques situations chaudes dans la
surface du BvB. La seconde manche s’annonce passionnante.
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