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Avant Friends, Matthew Perry a joué dans une sitcom presque impossible à regarder aujourd’hui

Une sitcom fantôme, un rôle principal, et un futur star : retour sur Home Free, la série perdue de Matthew Perry.

Tl;dr

  • Matthew Perry rêvait de célébrité, mais son ascension fut longue et chaotique.
  • Sa première vraie chance avec Home Free s’est soldée par un échec oublié.
  • Cette série introuvable aujourd’hui offre un aperçu rare du talent comique qui allait éclater avec Chandler Bing dans Friends.

Un parcours semé d’embûches avant Friends

Bien avant de marquer toute une génération grâce à son rôle de Chandler Bing dans Friends, Matthew Perry s’est longtemps heurté à la réalité incertaine du petit écran. Dans ses mémoires, Friends, Lovers, And The Big Terrible Thing, l’acteur américain confie : « Je convoitais la célébrité plus que quiconque sur terre… c’était la seule chose qui pouvait me réparer ». Pourtant, le chemin vers la notoriété fut tout sauf linéaire. Depuis ses débuts enfantins dans 240-Robert en 1979 jusqu’à des apparitions fugaces dans Charles in Charge ou Silver Spoons, Matthew Perry multipliait les petits rôles. Son premier grand saut au cinéma remonte à 1988 avec A Night in the Life of Jimmy Reardon, sans pour autant décrocher la reconnaissance espérée.

Home Free, l’oubliée du parcours de Matthew Perry

Au printemps 1993, alors qu’il n’a pas encore connu l’explosion planétaire de Friends, Matthew Perry décroche le rôle principal dans une sitcom aujourd’hui quasi disparue : Home Free. Diffusée brièvement sur ABC, la série mettait en scène Matt Bailey — un jeune célibataire insouciant vivant chez sa mère (Marian Mercer) — dont la routine était bouleversée par le retour de sa sœur fraîchement divorcée (Diana Canova) et de ses enfants. Parmi les seconds rôles figuraient notamment Brooke Theiss, Alan Oppenheimer, et un certain Dan Schneider, bien avant que des révélations accablantes n’éclaboussent sa réputation via le documentaire Quiet on Set en 2024.

Conçue par Tim O’Donnell, déjà connu pour avoir travaillé sur Gloria, Diff’rent Strokes et Growing Pains, cette série n’aura duré qu’une saison. D’ailleurs, les slogans promotionnels — parfois bancals — ne suffiront pas à sauver l’aventure : après seulement treize épisodes, rideau.

Quand Hollywood efface ses propres traces

Comme tant d’autres œuvres télévisuelles n’ayant pas rencontré leur public, Home Free s’est évaporée dans les limbes du divertissement américain. On ne trouve plus trace officielle de cette comédie familiale ni sur les plateformes de streaming ni en DVD — ABC n’ayant jamais investi dans une commercialisation physique après l’arrêt précipité du programme. Les seuls vestiges disponibles se limitent à quelques épisodes de piètre qualité dénichés sur YouTube ou The Internet Archive.

Pourtant, revoir aujourd’hui ce fragment oublié serait révélateur : on y découvrirait comment le style comique mordant et physique de Matthew Perry, qui fera sa signature dans Friends, prenait forme bien avant que la célébrité ne vienne bouleverser sa vie.

Voici ce qui rend cet épisode télévisuel si singulier :

  • L’échec rapide malgré un casting prometteur.
  • L’absence quasi totale d’accès moderne à la série.
  • L’intérêt historique d’observer Matthew Perry juste avant sa consécration.

L’écho d’une époque révolue

En définitive, au-delà du cas isolé de Home Free, c’est tout un pan volatil et fragile de la mémoire télévisuelle américaine qui refait surface. À travers cette série fantôme, c’est aussi un autre visage — plus incertain et moins éclatant — de l’ascension fulgurante d’un acteur adoré que le public aperçoit furtivement.


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